Épisode 3

Épisode 3

Fractures de la cheville

Écouter l'épisode :

Objectifs :

Après avoir écouté cet épisode, nous espérons que vous pourrez :


  1. Expliquez les règles d’Ottawa concernant la cheville.
  2. Procéder à un examen physique complet du membre inférieur.
  3. Comprendre la biomécanique de l’articulation de la cheville et l’importance de la syndesmose.
  4. Décrivez le système de classification de Weber.
  5. Identifier les caractéristiques d’imagerie qui indiquent une fracture instable de la cheville.
  6. Faire la différence entre les indications de prise en charge chirurgicale et non chirurgicale des fractures de la cheville, y compris un aperçu des options de fixation de base.

Notes de présentation


Épisode 3 : Fractures de la cheville

Quelles sont les règles d’Ottawa concernant la cheville?

Les règles d'Ottawa sur la cheville sont un ensemble de lignes directrices élaborées pour aider les cliniciens à décider si une évaluation radiographique est nécessaire pour exclure des fractures chez les patients présentant des blessures aiguës à la cheville et au milieu du pied. L'objectif principal de ces règles est de réduire le nombre de radiographies inutiles, minimisant ainsi l'exposition des patients aux radiations et réduisant les coûts des soins de santé sans manquer de fractures cliniquement significatives.

Quelles sont les vues et mesures standard d’une série de traumatismes de la cheville ?

Les vues standard d'une série de traumatismes de la cheville sont conçues pour fournir une visualisation complète de l'articulation de la cheville, permettant l'évaluation de l'architecture osseuse, de la congruence articulaire et des lésions traumatiques potentielles. Cette série comprend généralement trois vues principales : les vues antéropostérieures (AP), mortaise et latérale.

  • Vue AP

    La vue AP de la cheville montre l'articulation dans sa position anatomique naturelle. Cette vue est fondamentale non seulement pour évaluer l'alignement et la structure globale de l'articulation de la cheville, mais également pour évaluer des paramètres spécifiques qui peuvent indiquer la présence d'une lésion syndesmotique ou d'une rupture de la mortaise de la cheville. Deux mesures critiques dans cette vue fournissent des informations précieuses sur l'intégrité de l'articulation de la cheville : le chevauchement tibio-fibulaire et l'espace libre tibio-fibulaire.

  • Vue latérale

    La vue latérale de la cheville est orthogonale à la mortaise de l'articulation de la cheville. Pour une vue latérale optimale, la partie postérieure du tibia distal doit se superposer à la fibula distale et les dômes taliens doivent également se superposer.

  • Vue de la mortaise

    Pour obtenir une radiographie de la cheville en vue mortaise, le patient est positionné avec la jambe étendue et le pied en rotation interne d'environ 10 à 15 degrés par rapport à la position AP. Cette rotation spécifique est essentielle car elle aligne la mortaise de la cheville parallèlement au faisceau de rayons X, garantissant que le tibia et le péroné distaux sont correctement visualisés avec un chevauchement minimal. Le faisceau est centré sur l'articulation de la cheville, capturant la relation entre le tibia, le péroné et le talus.

  • Points de vue sur le stress

    Les clichés de stress de la cheville sont particulièrement utiles pour détecter les instabilités dynamiques dans les cas de lésion suspectée mais sans élargissement syndesmotique évident sur les radiographies standard. Cependant, les clichés de stress nécessitent un positionnement et des techniques spécifiques. Pour les clichés de stress mécanique, le patient peut être positionné en décubitus dorsal ou vertical, avec la jambe étendue et en rotation interne de 15° à 20° ; une deuxième personne applique ensuite la supination et la rotation externe à la cheville. Alternativement, les clichés de stress assistés par gravité nécessitent que le patient soit en décubitus latéral ou assis avec la cheville surplombant un support, là encore avec la jambe en rotation interne de 15° à 20° pour simuler un stress mécanique en utilisant la gravité. Ces procédures peuvent être inconfortables, nécessitant une explication claire au patient au préalable. De plus, un positionnement précis et une communication entre le radiologue, le patient et le médecin sont essentiels pour capturer la radiographie au moment optimal, garantissant le succès de la procédure dans l'identification des instabilités potentielles de l'articulation de la cheville.

Ressources supplémentaires sur la violence conjugale

Compte tenu de l’intersection importante entre la violence conjugale et les blessures orthopédiques, les professionnels de la santé, en particulier ceux qui travaillent dans le domaine de l’orthopédie, sont encouragés à explorer les ressources dédiées à la violence conjugale. Les ressources suivantes offrent des informations précieuses pour identifier et gérer les personnes victimes de violence conjugale, favorisant une meilleure compréhension du rôle crucial que jouent les praticiens orthopédiques dans la lutte contre ce problème omniprésent.

Mettre fin à la violence

Association de la Colombie-Britannique

Visitez le site Web

Étude PRAISE

Une étude de prévalence multinationale

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La violence conjugale en Ontario

La prévalence de la violence conjugale dans les cliniques de traitement des fractures orthopédiques en Ontario

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